Cahiers Lyonnais d'AnthropoBiométrique, 2, 2013 / Lyon-France ISSN 2260-0442

EDITORIAL

 

 

Pour la première fois il nous a été, enfin, possible de présenter la publication de l'année, non seulement, en n'étant pas en retard mais même légèrement en avance puisque le premier article des CLAB 2013 est mis en ligne à la fin de l'année 2012! Les articles suivants seront progressivement mis en ligne tout au long de l'année 2013.

Comme pour  les CLAB 2012 chaque article sera proposé aux lecteurs en deux versions :

  • une version html consultable directement en ligne,
  • une version PDF qui, bien que consultable également en ligne, est destinée essentiellement à l'impression : elle ne comporte aucun hyperlien, ces derniers étant réservés à la version html.

 


 

Une nouvelle application de la biométrique de similarité : les masques africains anthropomorphes [ html / PDF : décembre 2012] 

Brice POREAU

La biométrique de similarité a été employée initialement dans le domaine judiciaire, puis dans le domaine de l’art. Les études ont été menées sur des portraits peints ou encore des sculptures. Une nouvelle application dans le domaine de l’art est développée dans cet article, il s’agit des masques anthropomorphes. Le but est de montrer, à l’instar de la linguistique, que la biométrique de similarité appliquée aux masques, comme ceux créés par les Baoulés et les Yaourés (Côte d’Ivoire) va permettre d’établir un lien culturel entre ces eux ethnies.

En complément de l'article il a paru intéressant de renvoyer les internautes curieux à la lecture de deux articles de wikipédia :

 

On notera également combien  l'art africain (et en particulier le leur) est l'objet d'un commerce lucratif (!) : http://www.artafrica.fr/20-les-baoule-gouro-goli-yaoure

 


La biométrique de similarité peut-elle être utilisée dans l’identification des auteurs de cambriolage à partir de l'empreinte de leur oreille externe? [[html / PDF : février 2013]

Bérangère TARKA & Raoul PERROT

Lors de cambriolages, les enquêteurs trouvent souvent sur les portes de coffre-fort, les portes d'entrée ou les fenêtres, des empreintes laissées par le cambrioleur qui a appuyé son oreille afin d'écouter le bruit du mécanisme ou la présence éventuelle de personnes dans le domicile. Ces traces sont produites par les sécrétions sébacées du pavillon auriculaire du malfrat : elles sont donc une preuve organique du délit et de ce fait peuvent être comparées avec l'oreille d'un prévenu potentiellement auteur du cambriolage. Depuis 1885 et les travaux de Bertillon, on sait que les oreilles sont un moyen d’identification : elles possèdent, en effet, de multiples caractères signalétiques ( longueur, largeur, forme, direction, emplacement) et ne sont pas identiques. Leur empreinte est exploitée avec succès dans de nombreux pays. Il existe actuellement trois méthodes de comparaison. La première méthode, est celle de la comparaison visuelle entre le(s) standard(s) (ou trace de comparaison) et la trace incriminée. La deuxième méthode consiste en la superposition de transparents. La troisième méthode (du puzzle) consiste à découper la trace de question et le standard en quatre quarts et de reconstituer deux traces d’oreilles avec des morceaux des deux traces comme un puzzle. Les auteurs proposent dans cet article l'essai d' un quatrième procédé d’identification, en appliquant la méthode lyonnaise de biométrique de similarité à la trace (empreinte latente) de l’oreille externe. Cette méthode, mise au point au sein du Laboratoire d’Anthropologie Anatomique et de Paléopathologie (L2AP) de Lyon, est classiquement utilisée en anthropologie judiciaire afin de comparer le visage d’un prévenu avec des photographies tirées d’une caméra de vidéosurveillance lors d’un vol à main armée.

 


Expertise par biométrique de similarité d’un tableau pouvant représenter Eva Gonzalès (1849-1883), artiste peintre impressionniste [html / PDF : août 2013]

Brice POREAU

Un tableau d’école française, de la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, nous est adressé, afin d’évaluer si le portrait représenté est celui d’Eva Gonzalès (1849-1883), artiste peintre impressionniste. La biométrique de similarité est utilisée pour comparer le portrait du tableau à expertiser avec la photographie d’Eva Gonzalès retrouvée dans un album ayant appartenu à Edouard Manet (1832-1883).

En complément de l'article : vie et oeuvres d'Eva Gonzales, peintre impressionniste française : http://en.wikipedia.org/wiki/Eva_Gonzal%C3%A8s

 


 

A suivre...

 

 

 

 

 Cahiers Lyonnais d'AnthropoBiométrique, 2, 2013 / Lyon-France ISSN 2260-0442/Editorial (Raoul Perrot) : août 2013